vendredi 18 avril 2014

Comment voulez-vous être optimiste ?

Source de l'image : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Pourquoi-l-ecologie-est-absente-de-la-presidentielle-_EP_-2012-04-03-784542

Voilà qu’une étude de la NASA annonce la fin de notre civilisation. Le plus marrant c’est qu’il aura fallu un algorithme sophistiqué et la mobilisation d’une équipe de scientifiques pour conclure ce que n’importe qui peut constater en mettant le nez à la fenêtre. Je dirais même qu’ils se sont trompés en confondant « Fin de la civilisation » avec « Fin de l’humanité ». Quand on assiste à la surexploitation de ressources non renouvelables par une population en croissante expansion et que cette exploitation pollue irrémédiablement les éléments indispensables à la vie (l’air, l’eau, la terre) à un rythme exponentiel l’issue ne fait aucun doute ; surtout si on ajoute un brin de Fukushima et la diminution drastique du taux de spermatozoïdes dans la population mâle.

Est-ce qu’il faut paniquer pour autant ? J’ai retrouvé de vieilles revues scientifiques datant des années cinquante qui prévoyaient la fin du monde pour dans vingt ans, puis des revues des années soixante qui prévoyaient la fin du monde pour dans vingt ans, puis... En résumé, c’est toujours pour dans vingt ans. Le trou dans la couche d’Ozone qui devait tous nous tuer il y a vingt ans s’est apparemment rebouché, le H5N1 a tué moins de monde que la grippe ordinaire ou le vaccin censé le combattre, j’attends avec impatience l’issue du « réchauffement climatique »... mais devant la constance admirable de l’humanité à scier la branche sur laquelle elle est assise, je ne désespère pas d’assister, de mon vivant, à cette fin du Monde si souvent annoncée, même si j’admets qu’il doit être frustrant de ne pas pouvoir dire après : « j’y étais ! » !

Il est certain que comme dirait Dieudonné il est naïf de croire qu’on va s’en tirer avec un tri sélectif et trois éoliennes (même si je vous encourage vivement à recycler). Il ne sert à rien de faire des efforts individuels si nos politiques sous influence continuent à prendre des décisions qui les anéantissent et qui conduiront à voir pousser une centrale nucléaire ou un champ d’OGM à côté de vos plans de tomates bios rendus, de surcroît, illégaux par Bruxelles.

Même s’il est bon de prendre conscience de nos responsabilités individuelles de par nos habitudes quotidiennes souvent déplorables, il est impératif, avant tout, de faire un grand ménage dans nos instances politiques. Pour l’instant la seule possibilité pour amorcer ce mouvement reste le vote FN lequel développe de plus en plus une réflexion vers une écologie nouvelle qui n’est possible que sous réserve de récupérer une liberté de décision à laquelle tous les autres partis (les verts en tête) ont depuis longtemps renoncé.

mardi 22 mai 2012

Le fluor n'est pas bon pour les dents

Le mythe du fluor bon pour les dents a été inventé dans le seul but de recycler à peu de frais des déchets hautement toxiques et corrosifs. Il n'a aucun effet démontré (sinon négatif en cas de fluorose) sur les dents et est hautement toxique pour l'organisme dans lequel, faute de pouvoir être éliminé, il s'accumule et provoque de nombreux dégâts.


Ce qui suit est un bref résumé pour les gens pressés de cet article un peu long que je vous encourage à lire.


A la fin des années trente, deux grandes industries américaines, celle de l'aluminium et celle des engrais chimiques, étaient alors aux prises avec deux de leurs sous-produits, le fluorure de sodium et le fluorosilicate de sodium, problème qu'elles partageaient dans une moindre mesure avec 45 autres industries : briques, acier, huiles, tuiles, céramiques ... ainsi que plusieurs installations de la commission à l'énergie Atomique.

La très grande toxicité de ces déchets qui n'existent pas en l'état dans la nature (si toxiques et corrosifs qu'il peuvent complètement traverser une plaque d'acier d'un centimètre d'épaisseur en quelques minutes) fait que leurs débouchés commerciaux et leur utilisation sont limités et largement insuffisants à leur écoulement : raticides, insecticides, agent de blanchiment, coagulant du caoutchouc, fixateur de teintures, etc.

Des stocks considérables s'accumulaient et ce d'autant plus que les autorités gouvernementales empêchaient les compagnies de les déverser dans les rivières, ce qu'elle ne pouvaient pas faire discrètement, car les poissons mouraient immédiatement.

Il fallait donc trouver un moyen peu onéreux de s'en débarrasser. Le problème fut soumis, comme c'est la coutume dans l'industrie, à un organisme spécialisé dans la recherche de solutions.

Aussi en 1939, l'Université de Pittsburgh aux U.S.A. qui recevait des dons substantiels de l'Alcoa (Aluminum Company of America) chargea le Dr G. J. Cox de trouver une utilisation aux sous-produits fluorés de l'industrie de l'aluminium.

Ce dernier suggéra de fluorer l'eau potable pour prévenir la carie dentaire chez les enfants.

En dépit de rapports scientifiques accablants démontrant qu'au contraire les caries augmentaient, à coup de subventions, d'intimidations et de corruptions, les lobbies ont réussi à faire passer leur idée et à la faire admettre au gouvernement américain.

Non seulement ils n'avaient plus à payer des dizaines de milliards pour se débarrasser de leurs déchets, mais on les leur achetait à prix d'or.

Elle est pas belle la vie?

lundi 21 mai 2012

Guérir les hémorroïdes


Un truc à essayer qui a marché pour moi et qui ne coûte rien.

Une personne de ma famille était sujette aux hémorroïdes et j’avais  tendance à un peu m’en moquer  lorsqu’elle faisait suivre un coussin dans  les repas de famille … jusqu’à ce que ça m’arrive à moi aussi il y a une quinzaine d’année.

Ne pouvant me résoudre à prendre ce coup du sort comme une fatalité héréditaire, j’ai réfléchi au problème et j’en ai conclu qu’au moins pour partie il s’agissait d’une question d’hygiène.
En effet badigeonner des lésions de matières fécales à l’aide de papier toilette dont le contact et la friction qu’il génère aggrave encore lesdites lésions relevait de l’absurdité.

J’ai dont ajouté un lave-main à la bonne hauteur dans mes toilettes et j’ai fait suivre une petite bouteille d’eau savonneuse dans mes déplacements décidant de bannir à vie le papier toilette.
En quelques jours mes problèmes ont disparu et ne sont plus jamais revenus.

Je ne suis pas médecin et je ne vous garantis pas que ça va fonctionner, je vous dis simplement que vous ne risquez rien à essayer.

Une alimentation saine est également de rigueur. Les selles d’une personne qui se nourrit bien doivent avoir la même consistance que celles du lapin et pratiquement aucune odeur, ce qui explique qu’au moyen âge on vivait très bien sans ouate de cellulose triple épaisseur qui sent la lavande. D’ailleurs jusqu’au siècle dernier l’examen des selles était systématiquement pratiqué par les médecins préalablement à tout diagnostic.

Les aliments à éviter sont principalement les produits laitiers (y compris, contrairement aux idées reçues le yaourts), les sucres et farines raffinées et les graisses hydrogénées. Les sensibilités des gens peuvent varier, donc à vous de faire vos propres tests et d’éliminer les produits les plus nocifs pour vous.

Pensez aussi à renouveler votre flore intestinale de temps en temps avec des cures de probiotiques et de levure de bière revivifiable, notamment après des traitements par antibiotiques.

dimanche 20 mai 2012

Le mensonge du lait

Je consommais beaucoup de lait. Je faisais de la musculation et ça me semblait à l’époque une source de protéines bon marché. A trente ans j’ai dû être opéré de la colonne vertébrale laquelle se décalcifiait. J’avais en permanence des écoulements dans l’arrière gorge et de la sinusite qui m’ont valu sans succès deux opérations des cloisons nasales et six ans de cures thermales à Luchon.

Après avoir lu un article dans la revue Nexus (juin 1999), j’ai testé. J’ai pratiquement arrêté de consommer du lait (juste un  peu de lait cru de temps à autre). Ça m'a pris deux ans mais j’ai retrouvé une densité osseuse correcte et mes problèmes otorhinos ont cessé.

Il y aura toujours des théoriciens pour aller dans le sens de l’industrie laitière et décrédibiliser ce genre de propos à coup d’études subventionnées par ces mêmes industries et de déclaration d’experts stipendiés.

Je dis simplement que si vous avez des problèmes ORL, intestinaux, du diabète… ça ne vous coûte rien d’essayer et moi quand je dis ça, ça ne me rapporte rien, contrairement à ceux qui vous diront le contraire.

Si l’on exclut quelques effets reconnus sur le système immunitaire du seul lait cru à petites doses, le lait est totalement inadapté à l’organisme humain et il fait partie des aliments les plus difficiles à digérer. C’est encore pire quand il est UHT, la température au-dessus de 93° tuant les enzymes qu’il contient, absentes dans notre organisme et indispensables à sa digestion.

Il est à noter que contrairement à la propagande de l’industrie ce procédé est en outre grandement inefficace. En effet les bacilles et autres clostridium ont tendance à former des spores qui les protègent de l’ébouillantage. Lorsque le lait refroidit et que les conditions sont favorables à leur croissance, ces bactéries retrouvent leur état d’origine.
Pour ceux qui douteraient, sentez votre lait UHT après une semaine au réfrigérateur : ça sent le pourri, les odeurs nauséabondes étant dues aux toxines sécrétées dans le lait par les cultures de micro-organismes qui continuent à se développer.

L’homogénéisation le rend encore plus néfaste. La couche de crème, qui autrefois couvrait la surface du lait, a aujourd'hui disparu grâce à ce  procédé qui consiste à faire éclater, par pression, les globules de matière grasse en fines particules. Celles-ci ne remontent plus à la surface, mais se répartissent de façon homogène dans le lait.  Outre le fait qu’elles sont de par cette opération fortement oxydées ce qui produit un nombre conséquent de radicaux libres, elles peuvent traverser en l’état les parois de l’intestin et arriver directement dans le sang …

Même s’il contient beaucoup de calcium le lait (ainsi que tous ses dérivés)  provoque une acidose du sang. Le sang, devant se rééquilibrer par lui-même, puise dans les ressources de notre corps, notamment dans le phosphate de calcium, qui est un composant essentiel des os. Si cette déminéralisation se poursuit, elle peut provoquer … l’ostéoporose.

Je pourrais continuer longtemps, mais il faut savoir que outre l'ostéoporose, le lait est fortement suspecté d’être responsable du cancer du sein, du diabète de type II, de la maladie de Crohn et j’en passe et des meilleures.

Quelques bouquins qui traitent du sujet. :

vendredi 18 mai 2012

FUKUSHIMA

Il y a deux ans, pour mon travail, j’ai eu l’occasion de me rendre en Ukraine dans une petite ville près de Tchernobyl.  Là, on m’a montré avec fierté le dispositif qui avait sauvé le village de la catastrophe : une chapelle avec des cierges.

Quand on voit ça, on se sent remis à sa place de poussière humaine.

En France, ce sont nos braves douaniers qui sont parvenus à contenir le nuage lequel, d’une civilité forçant l’admiration pour un nuage qu’on n’aurait pas soupçonné d’être aussi intelligent, est resté sagement, nous a-t-on raconté sans rire, aux frontières de notre beau pays.

 Alors que la moitié du Monde a failli être rayé de la carte et n’a pu être sauvé que par le sacrifice de milliers de « liquidateurs » qu’on a envoyés au casse-pipe, nous avons avec enthousiasme continué à scier la branche sur laquelle nous sommes assis. 

 Aujourd'hui, la situation à Fukushima est hors de contrôle. 

 Le Japon connait actuellement une vague de secousses sismiques de forte et moyenne amplitude et tous les signes connus qui précèdent la grande catastrophe séculaire, laquelle a déjà quelques décades de retard et qui compte tenu de l’énergie accumulée risque d’être d’anthologie, ont d’ores et déjà été observés par les scientifiques nippons. 

 Même sans être scientifique de nombreux phénomènes déjà répertoriés lors des précédents "big one" séculaires sont constatés un peu partout par la population. L'augmentation de la température terrestre fait que certaines rivières sont littéralement noires d'anguilles, que le mont Fuji n'a plus de neige et que les douves autour du palais impérial grouillent d'une espèce de grenouille d'ordinaire exceptionnellement rare tandis que des phénomènes visuels bizarres dans le ciel sont reportés de tous les coins du pays. 

Ces informations relayées par une épouse Japonaise qui suit de près l’évolution, ne me permettent pas de sombrer dans l’autisme rassurant dans lequel nous plongent par leur mutisme nos braves médias. J’ai suivi récemment un reportage sur la chaine allemande ZDF qui fait le bilan de la situation. 

 Si le bâtiment du réacteur numéro 4 déjà fortement endommagé s’effondre suite à un tremblement de terre, lequel selon les experts les plus optimistes a 75% de chances de se produire de manière imminente, les 264 tonnes de combustible qui y sont entreposées s’enflammeront tuant instantanément toute forme de vie dans un rayon important. L’ensemble du site, soit six réacteurs et un total de 6400 tonnes de combustible nucléaire à l’air libre serait alors hors de contrôle. 

Si je vous dis que Tchernobyl ce n’était « que » 50 tonnes qui ont été envoyées dans les airs vous aurez compris la situation.

Pourquoi manger bio

Le bio est scandaleusement plus cher que la nourriture dite normale, alors que cette appellation est un abus de langage. C'est le bio qui est "normal" et ce depuis l'aube de l'humanité.

Pourtant, contrairement aux idées reçues les rendements en agriculture biologique sont équivalents voire supérieurs (en utilisant certaines techniques) à ceux de l’agriculture chimique et souvent pour un prix de revient moindre (sans même prendre en compte le coût de la pollution générée par le tout chimique). Une polyculture bio demande peu de surface pour être rentable.

Pourquoi alors empoisonne-t-on la planète pour produire quelque chose qui n'est plus vraiment de la nourriture?

Comme pour toutes les aberrations dont nous sommes victimes : le pognon.

Les monocultures sur de vastes étendues ne sont possibles qu’en agriculture chimique. C’est donc pour cela, sous le prétexte fallacieux de rendements supérieurs, que c’est cette voie qui a été imposée après guerre, afin de favoriser les concentrations entre les mains de consortiums agro-alimentaires au détriment des petits producteurs. Petits producteurs qui se retrouvent captifs dans le choix de leurs semences et écrasés financièrement par le coût des pesticides et engrais toujours plus chers ainsi que par l’obligation d’utiliser un matériel toujours plus puissant rendu nécessaire pour cultiver une terre morte plus proche en consistance du béton que d’un terreau friable. 

De nombreux agriculteurs se sont satisfaits de cette situation, devenant des assistés et plantant ce qu'on leur dit de planter, comme on leur dit de planter et quand on leur dit de planter, sans se poser de questions. A l'opposé, le bio suppose un investissement personnel plus grand de l’agriculteur qui doit redevenir paysan, passer à la polyculture, maîtriser les cycles naturels, inventer et perfectionner ses propres techniques…

Même si notre nourriture nous empoisonne, elle met en général un certain temps à nous faire payer l'addition. Sans relation de cause à effet immédiate, on finit par se dire que l'on n'en meurt pas. Pourtant, la situation empire et même les enfants, dont le métabolisme permet d’ordinaire d'encaisser sans broncher une bonne dose quotidienne de saloperies chimiques et de sucre raffiné, commencent à être de plus en plus malades et de plus en plus jeunes.

Manger bio est possible même avec de petits budgets en gardant à l'esprit que les saloperies mêmes bio ça reste des saloperies. Si vous vous gavez de gâteaux et de sucreries, ce n'est pas la peine de vous ruiner en bio sur ce poste. Par contre faites un effort sur les pâtes (si possible complètes) et les fruits et légumes, lesquels ne sont pas toujours beaucoup plus chers que les chimiques.

Ce n'est pas seulement un gain pour la santé, lequel ne sera pas immédiat, mais c'est avant tout un acte de résistance dans le combat acharné qui se joue actuellement pour la concentration des terres cultivables, la diversité des cultures, l'autonomie alimentaire de notre pays et la destruction de la planète.

Derrière le bio, que des campagnes de dénigrement financées en sous main par l'industrie pétro-alimentaire  essaient de nous présenter comme une forme de snobisme, se joue aussi le refus des OGM et des nano-technologies.

Les OGM sont une vaste escroquerie. Ils nous ont été vendus depuis des décennies comme solution à la faim dans le Monde pourtant il n’y a jamais eu autant de gens qui ne parviennent pas à se nourrir correctement. Ils contaminent et modifient génétiquement les cultures environnantes sans qu’on en mesure les conséquences à long terme. 
Leur utilisation subventionnée dans le tiers-monde a pour conséquence la disparition d’un nombre considérable de variétés de graines traditionnellement utilisées par les populations et, une fois captifs des semences, la ruine orchestrée des petits paysans. 
Leur seule "utilité" est donc économique en privant les agriculteurs de la possibilité de produire leurs propres semences et en créant des variétés permettant, grâce à une résistance artificielle de la plante, l’utilisation massive sans discernement d’herbicides hautement toxiques de type « Roundup ».

Bref, mangez bio!