dimanche 20 mai 2012

Le mensonge du lait

Je consommais beaucoup de lait. Je faisais de la musculation et ça me semblait à l’époque une source de protéines bon marché. A trente ans j’ai dû être opéré de la colonne vertébrale laquelle se décalcifiait. J’avais en permanence des écoulements dans l’arrière gorge et de la sinusite qui m’ont valu sans succès deux opérations des cloisons nasales et six ans de cures thermales à Luchon.

Après avoir lu un article dans la revue Nexus (juin 1999), j’ai testé. J’ai pratiquement arrêté de consommer du lait (juste un  peu de lait cru de temps à autre). Ça m'a pris deux ans mais j’ai retrouvé une densité osseuse correcte et mes problèmes otorhinos ont cessé.

Il y aura toujours des théoriciens pour aller dans le sens de l’industrie laitière et décrédibiliser ce genre de propos à coup d’études subventionnées par ces mêmes industries et de déclaration d’experts stipendiés.

Je dis simplement que si vous avez des problèmes ORL, intestinaux, du diabète… ça ne vous coûte rien d’essayer et moi quand je dis ça, ça ne me rapporte rien, contrairement à ceux qui vous diront le contraire.

Si l’on exclut quelques effets reconnus sur le système immunitaire du seul lait cru à petites doses, le lait est totalement inadapté à l’organisme humain et il fait partie des aliments les plus difficiles à digérer. C’est encore pire quand il est UHT, la température au-dessus de 93° tuant les enzymes qu’il contient, absentes dans notre organisme et indispensables à sa digestion.

Il est à noter que contrairement à la propagande de l’industrie ce procédé est en outre grandement inefficace. En effet les bacilles et autres clostridium ont tendance à former des spores qui les protègent de l’ébouillantage. Lorsque le lait refroidit et que les conditions sont favorables à leur croissance, ces bactéries retrouvent leur état d’origine.
Pour ceux qui douteraient, sentez votre lait UHT après une semaine au réfrigérateur : ça sent le pourri, les odeurs nauséabondes étant dues aux toxines sécrétées dans le lait par les cultures de micro-organismes qui continuent à se développer.

L’homogénéisation le rend encore plus néfaste. La couche de crème, qui autrefois couvrait la surface du lait, a aujourd'hui disparu grâce à ce  procédé qui consiste à faire éclater, par pression, les globules de matière grasse en fines particules. Celles-ci ne remontent plus à la surface, mais se répartissent de façon homogène dans le lait.  Outre le fait qu’elles sont de par cette opération fortement oxydées ce qui produit un nombre conséquent de radicaux libres, elles peuvent traverser en l’état les parois de l’intestin et arriver directement dans le sang …

Même s’il contient beaucoup de calcium le lait (ainsi que tous ses dérivés)  provoque une acidose du sang. Le sang, devant se rééquilibrer par lui-même, puise dans les ressources de notre corps, notamment dans le phosphate de calcium, qui est un composant essentiel des os. Si cette déminéralisation se poursuit, elle peut provoquer … l’ostéoporose.

Je pourrais continuer longtemps, mais il faut savoir que outre l'ostéoporose, le lait est fortement suspecté d’être responsable du cancer du sein, du diabète de type II, de la maladie de Crohn et j’en passe et des meilleures.

Quelques bouquins qui traitent du sujet. :

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