Source de l'image : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Pourquoi-l-ecologie-est-absente-de-la-presidentielle-_EP_-2012-04-03-784542 |
Voilà qu’une étude de la NASA
annonce la fin de notre civilisation. Le plus marrant c’est qu’il aura
fallu un algorithme sophistiqué et la mobilisation d’une équipe de
scientifiques pour conclure ce que n’importe qui peut constater en
mettant le nez à la fenêtre. Je dirais même qu’ils se sont trompés en
confondant « Fin de la civilisation » avec « Fin de l’humanité ». Quand
on assiste à la surexploitation de ressources non renouvelables par une
population en croissante expansion et que cette exploitation pollue
irrémédiablement les éléments indispensables à la vie (l’air, l’eau, la
terre) à un rythme exponentiel l’issue ne fait aucun doute ; surtout si
on ajoute un brin de Fukushima et la diminution drastique du taux de
spermatozoïdes dans la population mâle.
Est-ce
qu’il faut paniquer pour autant ? J’ai retrouvé de vieilles revues
scientifiques datant des années cinquante qui prévoyaient la fin du
monde pour dans vingt ans, puis des revues des années soixante qui
prévoyaient la fin du monde pour dans vingt ans, puis... En résumé,
c’est toujours pour dans vingt ans. Le trou dans la couche d’Ozone qui
devait tous nous tuer il y a vingt ans s’est apparemment rebouché, le
H5N1 a tué moins de monde que la grippe ordinaire ou le vaccin censé le
combattre, j’attends avec impatience l’issue du « réchauffement
climatique »... mais devant la constance admirable de l’humanité à scier
la branche sur laquelle elle est assise, je ne désespère pas
d’assister, de mon vivant, à cette fin du Monde si souvent annoncée,
même si j’admets qu’il doit être frustrant de ne pas pouvoir dire
après : « j’y étais ! » !
Il
est certain que comme dirait Dieudonné il est naïf de croire qu’on va
s’en tirer avec un tri sélectif et trois éoliennes (même si je vous
encourage vivement à recycler). Il ne sert à rien de faire des efforts
individuels si nos politiques sous influence continuent à prendre des
décisions qui les anéantissent et qui conduiront à voir pousser une
centrale nucléaire ou un champ d’OGM à côté de vos plans de tomates bios
rendus, de surcroît, illégaux par Bruxelles.
Même
s’il est bon de prendre conscience de nos responsabilités individuelles
de par nos habitudes quotidiennes souvent déplorables, il est
impératif, avant tout, de faire un grand ménage dans nos instances
politiques. Pour l’instant la seule possibilité pour amorcer ce
mouvement reste le vote FN lequel développe de plus en plus une
réflexion vers une écologie nouvelle qui n’est possible que sous réserve
de récupérer une liberté de décision à laquelle tous les autres partis
(les verts en tête) ont depuis longtemps renoncé.